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Prendre en charge son propre bonheur

June 2, 2017

Par Michael Challenger

À partir du moment où il a adhéré au bouddhisme de Nichiren Daishonin il y a neuf ans, Michael Challenger a rapidement réalisé que l’un des buts qu’il voulait atteindre était de prendre en charge son bonheur. Sans être certain de la façon dont les évènements se mettraient en place, il avait néanmoins l’assurance que grâce à  sa pratique bouddhique et une combinaison de discipline, de travail acharné et de détermination, se produirait un mélange appelé justement « bonheur véritable ». Maintenant qu’il commence à voir ses rêves se réaliser en grand, Michael, qui est un membre de la SGI de Toronto, se tourne vers le bonheur des autres.

Mon cheminement vers le bonheur a commencé à Paris lorsqu’un des membres de la distribution du spectacle auquel je participais s’est mis à réciter Nam-myoho-renge-kyo* en coulisses. Ce son et cette vibration ont réellement touché ma vie, et j’ai voulu en connaitre la profondeur. À mon retour d’Europe, j’ai déménagé à Vancouver où j’ai reçu le Gohonzon*. Dès que j’ai commencé à réciter Daimoku*, tout s’est mis à bouger rapidement dans la bonne direction. Plus je priais, plus ma mission dans la vie m’apparaissait clairement. 

Acheter une maison dans la vingtaine et voyager dans le monde entier grâce à ma carrière de danseur-chanteur-acteur avaient fait partie de mes accomplissements avant de rencontrer le bouddhisme et  je suis très reconnaissant chaque jour de cet état de fait. Toutefois, plus j’en apprenais sur la pratique bouddhique et le véritable pouvoir de Nam-myoho-renge-kyo*, plus je comprenais qu’on peut remplir sa mission et être véritablement heureux si on pratique le bouddhisme de Nichiren Daishonin correctement. Cette philosophie m’a donné une toute nouvelle perspective sur ce que je peux accomplir de plus avec ma vie au-delà d’un bonheur relatif. Mon bonheur absolu est désormais ce qui compte le plus pour moi. L’actuel président de la Soka Gakkai internationale (SGI), Daisaku Ikeda, est devenu cher à mon cœur quand j’ai compris ce qu’il avait réalisé au cours de sa vie et ce qu’il continue d’accomplir aujourd’hui à l’âge de quatre-vingt-neuf ans. 

Il y a eu des jours où je récitais Daimoku et je me demandais : « Qui es-tu? Au fond, que veux-tu faire de ta vie, de cette vie-ci? ». Sans aucune hésitation, j’ai continué à solidifier ma pratique bouddhique et à faire confiance aux riches enseignements du bouddhisme de Nichiren Daishonin. Conjuguer la récitation et l’action a tellement changé ma vie qu’elle s’est accélérée dans une nouvelle direction où la foi, la pratique et l’étude de cette philosophie allaient transformer toute l’envergure de mon avenir. J’ai commencé à changer et du même coup, mon environnement lui aussi s’est mis à bouger, puis à se transformer. Un de mes plus grands défis dans la vie avait toujours été ma hantise de l’échec, voire de commettre des erreurs. Alors plus je m’accomplissais, plus la peur m’assaillait. Pourtant, à mesure que je m’approchais de la source de mes angoisses, je comprenais de mieux en mieux que je devais dépasser les fausses attentes qui m’empêchaient de savourer les bienfaits que l’existence avait à offrir. Comme l’écrit Daisaku Ikeda : « Être sans crainte quoi qu’il arrive, voilà la source du véritable bonheur. Avancer résolument, peu importe ce qui nous attend, voilà l’esprit, la détermination, qui mène à la victoire humaine. Mais si nous nous laissons perturber par des critiques et des insultes mesquines, si nous craignons les pressions ou les persécutions exercées à notre endroit, jamais nous n’avancerons ni ne créerons quoi que ce soit de valeur durable. »1 

Quand j’en suis venu à comprendre véritablement ce que cela signifiait, j’ai su qu’il fallait que je jette les bases de mon bonheur et que je réponde aux attentes de mon mentor Daisaku Ikeda. Le thème de la SGI en 2016, « Année de l’expansion dans la nouvelle ère du kosen rufu* mondial », m’a véritablement inspiré à transformer ma vie. Le 1er janvier 2016, j’ai donc fait le serment d’utiliser la voix du Bouddha et d’affronter tout ce qui m’avait empêché jusque-là d’être véritablement heureux. Je n’en pouvais plus de me saboter moi-même et j’avais besoin de transformer, par la prière, la concentration et la détermination, tout ce qui m’entourait. En adoptant pour attitude « le moment est venu » de gagner et de créer un bonheur durable au cours de cette existence, je me suis assis devant le Gohonzon* et j’ai regardé en face tout ce que je devais équilibrer dans ma vie : mon karma familial, mon amour pour moi-même (dans toutes les cellules et toutes les fibres de mon corps), mes finances, mes objectifs de carrière, mes amitiés, mes amours, ma santé et la relation de mentor et disciple. Le bouddhisme consiste à choisir entre gagner et perdre, et j’avais besoin de faire la preuve de la validité de cette philosophie en remportant la victoire dans tous ces domaines. Il m’arrive de regarder mon emploi du temps et de me dire « Incroyable, c’est complètement fou ces horaires! ». Mais je sais également qu’en utilisant chaque minute avec sagesse et en m’activant avec l’aide du pouvoir de la Loi mystique de Nam-myoho-renge-kyo, tout ira bien en fin de compte. Je dédie ma vie à kosen rufu* et je veux être un exemple pour ma famille, mes amis, mes camarades dans la foi et tous ceux qui traversent ma vie. 

Je me suis donc engagé dans cette nouvelle direction en me mettant à l’écriture et en me reliant au président Ikeda avec l’intention ferme d’apporter une contribution concrète. Il y a deux ans, devant mon ordinateur, j’ai décidé que j’allais rédiger un livre pour donner du pouvoir aux gens autour de moi. Pour me responsabiliser, j’ai fait part de cette détermination à certains membres du Groupe des hommes de la SGI et ils m’ont appuyé tout au long de ce processus. Merci aux hommes, je vous en suis vraiment reconnaissant! La rédaction de cet ouvrage m’a aidé à affronter mes propres peurs et à surmonter les nombreuses entraves dans ma vie. J’ai cessé de me demander si je devais passer à l’action et je me suis engagé à tenir mon serment. Cette publication s’adresse à tout le monde, peu importe l’âge, les antécédents, la couleur ou le sexe. Résultat, il paraît ce printemps! Le parcours pour y arriver a été absolument stupéfiant et je suis vraiment fier de voir ce livre prendre son envol. Oser n’a pas été facile mais, quand j’y repense, j’ai du mal à croire le genre d’existence que j’ai menée, tant au plan professionnel que personnel. L’« Année de l’expansion » m’a véritablement encouragé à me servir au maximum de ma vie en tant que bouddha. Mais les choses ne s’arrêtent pas là. Rien qu’en 2016, j’ai travaillé sur huit annonces publicitaires, j’ai composé et dirigé mon premier concert, j’ai transformé ma relation karmique avec mon père, j’ai travaillé avec des ostéopathes et des médecins pour préserver ma santé et maintenant, j’entreprends 2017 en élaborant un nouveau spectacle pour un casino de l’Ontario. 

Michael recevant l’un des huit prix décernés à son court métrage, Where Do We Go From Here?

En décembre dernier, j’ai commencé à visiter diverses écoles pour apprendre à des jeunes en difficulté à reprendre le pouvoir sur leur vie, et j’ai développé de nouvelles relations au sein de différentes commissions scolaires. Plus j’écoute la jeunesse, plus je me rends compte à quel point la société d’aujourd’hui a besoin des membres de la SGI. Ce serait vraiment dommage de découvrir un enseignement aussi important et de ne rien faire à ce sujet. Le bouddhisme de Nichiren Daishonin nous apprend que notre seul bonheur n’est pas tout ce qui compte. Une fois que vous avez goûté à votre propre version de la joie, vous pouvez en faire profiter les autres et contribuer à bâtir un monde meilleur. Une seule personne peut vraiment changer les choses. Tout ça pour dire que ce n’est pas une question de chance et que rien ne tombe du ciel. En travaillant fort et grâce à la révolution humaine que nous accomplissons grâce à la pratique bouddhique, nous pouvons véritablement être victorieux. Cependant, pour ce faire, il faut d’abord se convaincre que l’on est un gagnant et recevoir les grands cadeaux que la vie a à offrir. Il n’y a pas de temps à perdre à s’interroger, se remettre en cause ou se demander si on peut y arriver. En récitant Nam-myoho-renge-kyo, on peut tout accomplir. Avec la pratique bouddhique, on peut rendre l’impossible possible.

Le thème de l’année 2017, « Année du développement de la jeunesse dans la nouvelle ère du kosen rufu mondial », est tellement emballant! L’avenir des jeunes est si important. Je vais réciter Daimoku tout au long du chemin qui mènera mes camarades du Groupe de la jeunesse à surmonter leurs obstacles et à gagner. Je souhaite remercier sincèrement chacun et chacune des membres de la SGI pour vos visages souriants et votre détermination à remporter la victoire dans la vie. Il n’y a pas de mots pour vous exprimer toute ma gratitude. Certains matins je me réveille avec un mal de tête tellement je déborde de joie… et je suis sérieux! Il m’arrive parfois d’avoir de la difficulté à réaliser la chance que j’ai eue d’avoir trouvé ce bouddhisme. Tous les jours, je remercie l’univers pour les merveilles qu’offre la vie. Cela fait seulement neuf ans que je pratique le bouddhisme de Nichiren Daishonin et j’ai déjà hâte aux neuf prochaines années. Ainsi, comme le mentionne Daisaku Ikeda : « Si vous pratiquez votre foi en doutant de ses effets, au mieux vous recevrez des résultats insatisfaisants. C’est le reflet de la faiblesse de votre foi dans le miroir du cosmos. Par contre, quand vous vous dressez avec une confiance solide, vous accumulez des bienfaits illimités. »2 

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* Voir glossaire en troisième de couverture. 

1 Traduction libre. Faith into Action / La Foi en action, p. 106. 

2 Traduction libre. Faith into Action / La Foi en action, p. 101.