Questions courantes
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Que font les membres de la SGI?
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Les membres de la SGI intègrent la pratique bouddhique dans le rythme de leur vie quotidienne. Ils visent à développer et à renforcer leur vie en récitant Nam-myoho-renge-kyo et en étudiant les enseignements du bouddhisme. La pratique fondamentale du matin et du soir, appelée gongyo, consiste à réciter Nam-myoho-renge-kyo et des passages du Sûtra du Lotus. Cette récitation a généralement lieu chez soi, mais elle peut aussi se faire avec d'autres. Le but de cette pratique est de développer sa nature de bouddha – les qualités de courage, de sagesse et de compassion – et, ainsi, de canaliser l'énergie nécessaire pour relever ses propres défis, transformer sa vie et contribuer au bonheur des autres. Dans les pays dotés d'une organisation de la SGI, les membres et les invités se font part d'expériences liées à leur pratique et étudient ensemble dans le cadre de réunions de discussion mensuelles. Ainsi, la pratique permet de naturellement développer le sens des responsabilités et conduit donc les membres de la SGI à s'impliquer positivement dans leur communauté.
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De quelle tradition bouddhiste la SGI fait-elle partie?
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Les membres de la SGI adhèrent au bouddhisme de Nichiren et suivent une pratique fondée sur le Sûtra du Lotus qui a été formulée par un prêtre japonais du XIIIe siècle du nom de Nichiren. Beaucoup dans la tradition bouddhiste Mahayana considèrent que le Sûtra du Lotus exprime le plus pleinement les enseignements de Shakyamuni, le Bouddha historique né y a quelque 2 500 ans dans ce qui est aujourd’hui le Népal. Le Sûtra du Lotus est révéré pour le message qu’il contient, à savoir que tous les êtres humains, hommes et femmes, possèdent la nature de bouddha. L’image de la fleur de lotus pure qui s’épanouit dans les eaux boueuses d’un étang symbolise l’état d’éveil qu’il est possible d’atteindre au milieu des problèmes et des combats quotidiens. Nichiren a étudié tous les textes bouddhiques existants et les nombreuses écoles bouddhiques concurrentes de son époque avant de conclure que le Sûtra du Lotus est l’illustration parfaite de la compassion véritable prônée par Shakyamuni. Aujourd’hui, les membres de la SGI étudient les écrits et traités de Nichiren et son analyse du Sûtra du Lotus, ainsi que le Sûtra du Lotus lui-même et les commentaires du président de la SGI, Daisaku Ikeda.
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Quels avantages y a-t-il à pratiquer le bouddhisme avec d’autres personnes?
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La pratique du bouddhisme se concentre non seulement sur les bienfaits et l’épanouissement qu’on en retire soi-même, mais aussi sur les besoins des autres. Par l’échange, le dialogue et les contacts, les personnes, à toute étape de leur pratique, peuvent apprendre plus qu’en pratiquant isolément. Les nouveaux venus sont toujours encouragés à poser des questions. La pratique bouddhique n’est pas facile. Elle exige une discipline personnelle et il peut être difficile de voir clairement sa propre vie – c’est pourquoi le soutien des autres est important lorsqu’on cherche à réaliser son plein potentiel. Le vaste réseau de l’organisation de la SGI permet de recevoir des encouragements, de nouer des amitiés et de bénéficier de soutiens, mais aussi de soutenir d’autres personnes. En tant que groupe déterminé à opérer un changement positif dans le monde, la SGI peut également avoir plus de poids que des personnes agissant seules, par exemple en organisant des expositions ou des projets communautaires destinés à sensibiliser davantage à des sujets particuliers.
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Quelle est la contribution de la SGI à la société?
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De manière générale, la SGI fait activement la promotion de la paix, de la culture et de l’éducation parce qu’elle croit dans le potentiel humain positif et dans le respect de la dignité de la vie. La SGI contribue à la société à trois niveaux principalement. Le plus important, ce sont les efforts de millions de membres de la SGI dans leur propre famille, dans leur propre société et dans leur propre milieu de travail, où ils s’efforcent de promouvoir de grands idéaux, d’aider à régler des conflits et de soutenir l’épanouissement de personnes capables. De plus, dans différents pays, les groupes locaux de la SGI réalisent des projets, comme des opérations de nettoyage environnemental, des expositions et des discussions sur la non-violence ou sur une culture de la paix et des échanges culturels. À l’échelle internationale, la SGI est un fervent défenseur des Nations Unies et elle a des bureaux de liaison à New York, Genève et Vienne. Elle mène des activités de sensibilisation du public en mettant l’accent sur la paix et le désarmement, les droits de la personne et le développement durable. Elle apporte également une aide humanitaire en cas de catastrophes naturelles, et elle participe à des activités interconfessionnelles. La SGI participe aussi à différents réseaux d’ONG et à des partenariats à l’échelle locale, nationale et internationale.
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En quoi croient les bouddhistes? Qu’entend-on par « illumination »?
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Au cœur du bouddhisme se trouve la croyance que toute personne a un potentiel positif illimité et le pouvoir d’améliorer sa vie. Par leur pratique, les gens peuvent s’épanouir et devenir plus heureux et aussi être en mesure de contribuer davantage au monde. Le bouddhisme enseigne que toute chose dans l’univers repose sur une loi universelle (Dharma) et que toutes les formes de vie sont étroitement liées les unes aux autres. Il considère aussi qu’il nous appartient à tous, en définitive, de déterminer la direction que prend notre propre vie. Un changement d’idée ou d’attitude peut entraîner un changement dans notre situation extérieure et avoir des répercussions sur ceux qui nous entourent.
Nichiren, prêtre bouddhiste japonais du XIIIe siècle, a expliqué que pratiquer en récitant Nam-myoho-renge-kyo permet de mettre sa vie en harmonie avec le Dharma ou la vie universelle et, donc, d’éprouver plus de sagesse, de courage, de force vitale et de compassion. Quand on parle d’illumination, on s’imagine des personnes menant une vie austère en quête de pouvoirs extraordinaires hors de portée du commun des mortels. Cependant, Nichiren enseigne que l’illumination est la fusion de notre sagesse subjective avec la réalité objective, ce qui permet de comprendre pleinement les réalités de ce monde. L’illumination n’est pas un point fixe que nous finissons par atteindre un jour. En fait, l’atteindre est un défi quotidien, constant qui nécessite le renouvellement de notre détermination à nous développer et à avoir une incidence positive sur la vie de ceux qui nous entourent.
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Comment fonctionne la récitation de Nam-myoho-renge-kyo?
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Les membres de la SGI parlent souvent de l’effet positif de la récitation de Nam-myoho-renge-kyo sur leur vie. Cela est difficile à comprendre et relève de l’expérience individuelle. Souvent, on encourage les personnes nouvelles dans la pratique à essayer de réciter même un peu, régulièrement, pendant quelque temps pour en voir l’effet. Nichiren, prêtre du XIIIe siècle, qui a établi la pratique de la récitation de Nam-myoho-renge-kyo, était arrivé à la conclusion que le Sûtra du Lotus contient l’entière vérité du bouddhisme, à savoir que tous les êtres humains, sans exception, peuvent atteindre la bouddhéité. Le titre du Sûtra du Lotus dans sa traduction japonaise est Myoho-renge-kyo. En récitant « Nam », ou dévotion au message essentiel du Sûtra du Lotus, nous activons l’état de bouddha dans notre vie. Plutôt qu’une prière adressée à un être extérieur, la récitation de Nam-myoho-renge-kyo est une expression de la détermination de l’esprit humain qui cherche à épouser le rythme de la réalité de l’univers. En continuant cette pratique avec détermination, nous faisons ressortir du plus profond de notre vie notre plein potentiel.
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Comment les bouddhistes de la SGI considèrent-ils les désirs?
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Les désirs font partie intégrante de qui nous sommes et de qui nous cherchons à devenir. Si nous nous débarrassions complètement du désir, nous saperions notre volonté individuelle et collective de vivre. Dans ses enseignements, Nichiren insiste sur la transformation, plutôt que sur l’élimination, des désirs. Les désirs et les attachements alimentent en fait la quête de l’illumination. Pour les personnes aux prises avec des réalités stressantes qui ne cessent de changer, ces défis constituent une réelle incitation à pratiquer le bouddhisme avec détermination. En persévérant dans la pratique bouddhique, la vie se développe naturellement et on passe de désirs qui ne profitent qu’à soi-même, et qui n’apportent qu’un bonheur éphémère, à des désirs bénéfiques pour soi et pour les autres, voire pour le monde entier.
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Pourquoi la SGI se décrit-elle comme une organisation bouddhiste laïque?
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La SGI n’a ni prêtres ni temples, mais des dirigeants laïques et des centres communautaires. La pratique quotidienne a lieu chez soi et les réunions de discussion se passent généralement au niveau local, chez les pratiquants. Les membres de la SGI vivent et travaillent dans la société et ils intègrent leur pratique dans leurs activités quotidiennes habituelles. La Soka Gakkai et la SGI étaient auparavant affiliées à l’école (orthodoxe) de la Nichiren Shoshu, mais elles estiment à présent qu’une organisation populaire, communautaire et laïque sert mieux l’intention de Nichiren de permettre à tous les êtres humains de révéler leur nature de bouddha.
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J’ai du mal à faire le vide dans mon esprit. Est-ce que je peux quand même être bouddhiste?
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Oui. Il est humain d’avoir beaucoup de choses à l’esprit, même pendant notre pratique bouddhique. Le but de la pratique à la SGI est de renforcer nos qualités positives et de créer des valeurs dans la vie. En récitant Nam-myoho-renge-kyo, nous développons naturellement la capacité de nous concentrer et de nous voir et de voir plus clairement notre état d’esprit. Nous sommes plus à même d’orienter nos pensées dans la direction la plus constructive. Nichiren parle de la nécessité de « devenir maître de son esprit et ne pas le laisser devenir le maître ». Calmer l’esprit peut être un des bienfaits de la récitation, mais ce n’est ni une condition préalable ni le but de la pratique. Il s’agit de puiser dans la vitalité, la sagesse et la compassion innées en nous et d’appliquer ces qualités dans notre manière de vivre. Le bouddhisme a pour but de gagner dans la vie et de contribuer au bonheur des autres, ce qui nécessite dans les deux cas une réflexion et une action constructives.
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En quoi Daisaku Ikeda contribue-t-il à la paix?
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Daisaku Ikeda, qui est né à Tokyo en 1928, a vécu l’horreur de la guerre. Il a décidé de se consacrer à la consolidation de la paix et, en particulier, à l’apaisement des relations entre le Japon et la Chine. Depuis plus de 50 ans, il ne cesse d’agir pour l’abolition des armes nucléaires, de lancer des pétitions, de proposer des mesures et d’écrire des articles à cette fin. Ses efforts en faveur de la paix vont de la diplomatie citoyenne pendant la guerre froide, notamment pour réduire les tensions entre la Chine et l’URSS, à des dialogues continus destinés à favoriser une meilleure compréhension mutuelle avec un large éventail de personnes du monde entier – en tout, plus de 50 de ses dialogues ont été publiés sous forme de livres. En tant que président de la SGI, Daisaku Ikeda publie aussi chaque année depuis 1983 des propositions pour la paix fondées sur l’humanisme bouddhique qui contiennent des idées de réponses à apporter à des problèmes mondiaux. Daisaku Ikeda a également fondé plusieurs institutions qui œuvrent pour la paix, pour une éducation humaniste et pour des échanges culturels.
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Où puis-je trouver une liste des livres qu’il a écrits?
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Daisaku Ikeda a écrit plus de 1 000 livres sur des thèmes allant du bouddhisme à la jeunesse, en passant par la santé et l’action pacifique. Plus de 50 ouvrages rapportent des dialogues avec des spécialistes de différents domaines. Bien des livres ont maintenant été traduits dans d’autres langues. Choisis la vie, son dialogue majeur avec l’historien britannique Arnold Toynbee, a ainsi été traduit dans 28 langues. Les principales œuvres de Daisaku Ikeda disponibles en anglais sont répertoriées à : https://www.daisakuikeda.org/sub/books/books-by-category/
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Quelle est la relation de la SGI avec l’ONU?
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La SGI croit que, malgré tous ses défauts, l’ONU est un outil de coopération internationale essentiel qui permet de s’attaquer à des problèmes à l’échelle mondiale. Afin d’aider à amplifier le message de l’ONU, la SGI a mis sur pied des programmes de sensibilisation du public en appui à la Décennie internationale pour la promotion d'une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde et à la Décennie des Nations Unies pour l'éducation au service du développement durable. En qualité d’organisation non gouvernementale (ONG) ayant des liens officiels avec l’ONU, la Soka Gakkai japonaise est associée au Département de l’information de l’ONU et au Bureau de liaison avec les ONG du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) depuis 1981. La SGI a un statut consultatif auprès du Conseil économique et social de l’ONU depuis 1983. Les bureaux de liaison de la SGI avec l’ONU, à New York, Genève et Vienne, soutiennent activement l’ONU dans ses activités et coopèrent avec d’autres ONG à la promotion du désarmement, de l’éducation aux droits de la personne et de la collaboration interconfessionnelle.
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Pourquoi la SGI insiste-t-elle sur l’autonomie individuelle?
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Le bouddhisme insiste sur la possibilité d’une transformation intérieure, processus qui permet de révéler tout notre potentiel humain. On croit souvent que la discipline et la concentration nécessaires à ce processus exigent un ensemble de conditions idéales que la plupart des gens ne peuvent réunir. Toutefois, le bouddhisme de Nichiren enseigne que ce n’est qu’en affrontant les difficultés que nous rencontrons au milieu des dures contradictions de la société que nous pouvons transformer en mieux notre propre vie et le monde. Les institutions et les gouvernements jouent certes un rôle important, mais le changement qui commence dans la vie de tout être humain est considéré comme le moyen le plus sûr de résoudre les problèmes de notre monde au XXIe siècle. Beaucoup se sentent impuissants face à ces problèmes, mais la SGI souligne que tout être humain a le pouvoir de transformer sa situation, et ses projets de sensibilisation et d’information du public visent à inspirer et à transmettre des données que chacun peut utiliser pour améliorer sa collectivité.
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De quelle manière la SGI coopère-t-elle avec d’autres groupes religieux?
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Dans le monde entier, de l’Australie à l’Espagne, les organisations de la SGI participent à un dialogue et une coopération interconfessionnels, car elles sont convaincues qu’il est important que les groupes confessionnels trouvent un terrain d’entente pour œuvrer de concert à la résolution des problèmes complexes auxquels est confrontée l’humanité. Les membres de la SGI participent régulièrement au Parlement des religions du monde et à d’autres forums interconfessionnels. De 2004 à 2007, le représentant de la SGI à l’ONU à New York présidait le Comité des ONG religieuses de l’ONU.
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La SGI fait-elle du lobbying politique?
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En qualité d’ONG, la SGI mène des activités constructives et concrètes de promotion de l’abolition des armes nucléaires, d’éducation aux droits de la personne et d’éducation au développement durable, en coopération avec d’autres ONG et avec des organismes des Nations Unies. Pour des raisons historiques uniques, la Soka Gakkai japonaise est le principal organe appuyant le parti Nouveau Komeito, dont le programme de politiques est axé sur la paix, la protection de l’environnement et l’aide aux plus vulnérables. Pour en savoir plus sur la nature de la relation entre le Nouveau Komeito et la Soka Gakkai, voir à www.sokaissues.info/home/why-politics.html. En dehors du Japon, les organisations de la SGI ne se livrent pas à des activités politiques.
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Trouver un centre de la SGI
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Veuillez consulter la page de répertoire sur le site Web de la Soka GIobal. Si vous ne trouvez pas de centre dans un pays ou une région donnée, c’est qu’il n’en existe pas ou qu’il n’est pas ouvert aux visiteurs. Dans certains cas, des renseignements sur des centres qui ne disposent de personnel qu’à temps partiel sont fournis sur le site Web de la SGI du pays concerné.
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